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Ivan Morozov

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Ivan Morozov
Ivan Morozov
Messages : 8
Age : 38
Ivan Morozov Mar 8 Mar - 19:56

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Ivan Morozov


Informations générales
   
Âge et date de naissance :36 ans, né le 9 mars 1986
Genre : Masculin
Orientation sexuelle : Hétérosexuel incertain
Pays d'origine : Russie
Profession : En recherche d'un emploi
État civil : Célibataire
Groupe : Toboshii
Avatar : Kapkan de Rainbow 6 siege



 Histoire
   
Quand on me demande d'où je viens je ne sais même plus quoi répondre. Je sais de quel pays je viens, évidemment, mais parfois c'est dur de se rattacher à un seul mot. Parfois on à un goût amer dans la bouche et la gorge qui se noue rien que de les prononcer.

Moi, je viens de Russie mais je suis né en URSS. Mon père, lui, y est resté à tout jamais tandis que ma mère continue d'en rêver. Peut-être qu'elle attend de le revoir ou un truc du genre. Je sais pas trop. J'ose pas demander, vous savez.

Grandir en URSS c'était un délire, ça je peux vous le dire sans que ça ne choque qui que ce soit. Pourtant, même si aujourd'hui on la pointe du doigt comme jamais, c'était normal pour nous de se sentir patriote et d'aimer cette immensité rouge. Mon père était d'ailleurs dans l'armée rouge alors, vous l'avez deviné, il l'aimait son pays.

On avait droit à ses histoires d'héroisme, d'honneur et de tout ces machins qui faisaient du soldat la fierté de sa nation... Enfin, de ce que ma mère me disait. Il me parlait beaucoup alors que j'étais encore dans mon berçeau. Un vrais rouge, de ceux qui appréciaient l'intégralité du communisme sans jamais y voir un seul défaut.

Mon père était partit dans les années 87, quand j'avais à peine un an. L'Afghanistan, la fameuse guerre patriotique qui à flingué je ne sais combien des nôtres. Des enterrements à la hâte en plein milieu de la nuit, pas même un mot sur la tombe et puis voilà. Une fâcheuse honte dont aujourd'hui on évoque que rarement les faits. Tout ça pour perdre la guerre finalement et traiter les vétérans avec mépris, sans même se pencher sur leur expérience là-bas. L'indifférence dans toute sa splendeur.

Ma mère en avait énormément souffert, elle le pleurait tout les jours de ce qu'elle me disait. Elle comptait beaucoup sur moi pour devenir l'homme de la maison, vous savez, alors elle me chouchoutait comme elle le pouvait, laissant derrière elle la tombe de son mari et l'URSS agonisante. Elle se fichait pas mal du pays sur le coup, mais je sais qu'elle en reste un brin nostalgique, rien que pour mon père.

Plus le temps passait et plus la situation devenait catastrophique. Avec le changement brutal au niveau politique et l'économie qui s'écroulait, on avait plus la tête à faire face à la réalité. On préférait rêver dans notre coin, loin des journaux et loin de la radio.

Pour sourire un peu de temps en temps, ma mère et moi faisions souvent la cuisine ensemble. Elle me montrait un tas de trucs utiles, des plats consistant pas chers aux desserts un peu plus beaux pour se remonter le moral.

Je crois que c'est vraiment ça que j'aime chez elle. Elle sait faire beaucoup avec si peu, tout en restant humble.

C'est à ce moment-là que j'ai arrêté l'école pour la première fois. N'étant pas très bon j'avais eu des besoins spécifiques pour lesquels on avait pas l'argent nécessaire pour y subvenir. C'est ainsi que ma mère, ainsi qu'un ensemble d'autres veuves du quartier, se relayaient pour nous surveiller et faire nos cours à la maison. Malgré le manque de moyens, elles étaient très organisées et nous donnaient les bases bien que j'étais toujours en dessous de la moyenne. Je n'ai d'ailleurs jamais remis les pieds dans un collège ou un lycée hormis pour tenter un passage d'examen en candidature libre. Examen que je n'ai jamais réussi à finir par manque de temps.

En 1998, alors que j'avais douze ans, le rouble s'était officiellement effondré. Ma mère partait tôt et rentrait très tard, parfois pas du tout. Des gamins se jetaient sur des passants dans les rues pour leur prendre la moindre de leur possession. Entre ceux qui se droguaient et ceux qui se prostituaient, je me sentais plus que chanceux de me dire que j'avais un toit sur la tête. Ma mère s'était souvent faite agressée par ces mômes, mais elle prenait leur défense.

« Tu sais Vanya, ils n'ont plus de parents, ils ne savent pas se débrouiller autrement... »

J'avais du mal à la comprendre jusqu'à ce qu'elle me dise que, effectivement, les orphelinats avaient fermés. L'état n'avait plus de quoi les entretenir, ni eux ni le personnel. La crise devint plus réelle encore pour moi, mais j'étais toujours aussi impuissant. Alors je retournait jouer avec mon imagination débordante, pour me voiler un peu plus la face et oublier tout ça.

Je ne sais honnêtement pas comment ma mère à réussis à subvenir à nos besoin durant toute cette péiode, enfin... je pense avoir une idée au fond de moi mais je préfère ne pas y penser. Je ne veux pas.

Malgré toute cette misère on avait des beaux moments, elle et moi, ne vous méprenez pas. Mais comme le cerveau humain est mal foutu, on à tendance à mieux se souvenir de toutes ces belles horreurs.

Par exemple, un jour de printemps, on s'était promenés le long des rues, scrutant avec stupéfaction toutes ces choses si récentes pour nous dans les magasins, sans jamais en acheter une seule. Parfois regarder suffit. Le simple bonheur des yeux, tout simplement.

Après l'an 2000, les attentats ont pululés vers chez nous. En même temps, quelle idée de vivre à Moscou, hein? Et c'était là que j'en entendit parler pour la première fois, de la fameuse guerre en Tchétchénie, elle avait commencée au millénaire dernier mais, je sais pas, j'en avais aucun souvenir avant ces années là. Peut-être ma mère me l'avait cachée, ou alors je n'avais juste rien compris. Les informations fusaient de partout, les journeaux parlaient d'eux sans cesse, des attentats et des conséquences des attaques des rebelles. J'en avais plein les yeux, plein la tête. Ma mère, elle, ça l'inquiétait beaucoup. Elle pleurait souvent à cause de ça, elle disait que c'était rien, qu'elle était juste hypersensible. Je l'ai cru, je la consolait comme possible sans jamais trop comprendre ce qu'elle craignait réellement jusqu'à mon dix-huitième anniversaire.

J'avais reçu ma lettre pour mon service militaire.

Je suis arrivé dans ma caserne en 2004, à peine majeur. Honnêtement je ne savais pas vraiment ce qui allait se passer, ni pourquoi ni comment, et tant mieux.

Après ça, tout s'est passé tellement vite. J'avais été, par chance, dans une caserne pas trop loin de chez moi. Je pouvais pas faire ce que je voulais, mais ça rassurait ma mère malgré le manque de nouvelles de ma part. Je ne pouvais pas me permettre de l'inquiéter, ni d'envoyer la vérité sur ce qu'il se passait. Ainsi, dans mon silence le plus total d'une durée de près d'un an, je croyait que j'allais enfin rentrer chez moi après tout ce temps passé ici. Quand soudain, on te mobilise, on te prépare rapidement et tu dégages sans avoir prévenu qui que ce soit.

La guerre là-bas je veux pas en parler. J'arriverai pas.

La seule chose que je peux dire c'est que ma mère m'avait fait rapatrier en 2006,, après près d'un an, grâce à une association dont elle avait entendu parler dans le journal. C'est à elle que je dois, pour une seconde fois, la vie.

Une fois rentré à la maison, à l'âge de 20 ans, c'était compliqué. Je voulais faire des études de langues, surtout du japonais, à l'époque, comme j'aimais beaucoup ce pays. J'avais espoir de pouvoir voyager, vivre ailleurs mais surtout de quitter la Russie. Ma mère m'avait encouragé dans ma démarche malgré mes faibles résultats concernant mon intelligence. Alors j'avais finis par le faire, j'avais tout donné pour y arriver, mais tout ne s'est pas passé comme prévu. Après plus d'un an et demi de travail acharné, ma santé s'était tellement dégradée qu'il m'était physiquement et moralement impossible de continuer. Entre le manque de sommeil, mon irritabilité et la pression des cours j'ai finis par tout laisser tomber. S'en suivirent des amours à peine connu et une santé mentale totalement détruite.

Elle me le disait souvent, ma mère :
« Vanya, je sais que la guerre est dure mais tu es rentré. Sois plus joyeux s'il-te-plaît. »

J'avais envie de tout fracasser quand elle me disait ça. Chaque voisin, chaque passant devenait un ennemis potentiel. Personne peut comprendre ça. Je gardait le silence et je me contentait d'accepter ses remarques. C'était le mieux à faire même si la fatigue me tendait les nerfs jusqu'au point de rupture.

Cette situation à durée plusieurs années. Le sommeil me revenait petit à petit au bout de trois ans après mes études, aux alentours de 2011 je dirais, sans jamais que ces cauchemars me quittent. Ma mère commençait à comprendre le mécanisme de mes crises alors elle prit une décision radicale pour nous deux : l'expatriation.

Une expatriation pleinement réussi grâce à un job que ma mère à finit par dégoter après avoir durement travaillée durant près d'une dizaine d'années dans différents milieux qui pouvaient parfois laisser espérer une quelconque mutation. La joie de bosser finalement dans une chaîne d'hôtel qui demande juste des russes pour servir leurs clients russophones. Elle en avait eu de la chance! Le salaire semble en tout cas sympa, ça nous permet de vivre dans notre petit appartement.

De mon côté je l'avais aidé en trouvant des petits emplois de temps à autres, jamais de longs contrats mais les fins de mois étaient nettement plus agréables à vivre ainsi. De même que ça me permettait de ne pas rester seul à tourner en rond. Ça me manque, de ne plus avoir cette option depuis notre arrivée tardive. Même si nous y sommes que depuis fin 2021, on a tout donné pour y être, entre nos économies qui se faisaient lentement et le courage mêlés à de nombreux doutes et ma santé mentale assez hasardeuse, nous avons finalement sauté le pas et c'est une grande victoire que je n'arrive toujours pas à pleinement apprécier pour cette raison.

Pour moi, c'est déjà plus compliqué. Entre la langue que je ne maîtrise pas totalement et les carences intellectuelles j'ai de quoi me sentir con et inutile. Pourtant, je n'abandonne pas, même si je capte à peine les annonces dans le journal, j'y postule. Je me suis fait recalé à chaque fois mais elle est fière de me voir tenter ma chance, moi aussi.




   Apparence
   

Vanya c'est un grand garçon, haut d'un bon mètre quatre-vingt et de ses soixante-quinze kilos il à été le fils dont j'ai toujours rêvée. Je ne sais pas si ces données sont encore exactes mais c'était la taille et le poids inscrit lors de sa dernière visite chez le médecin.

Tout comme son père, il se tond les côtés de la tête et laisse à peine de quoi passer sa main sur le dessus. Peut-être que l'armée lui a laissé cette habitude aussi, ou alors c'est juste pour faire propre. En tout cas, s'il se les laissait pousser ils seraient d'un beau brun foncé avec des petits reflets plus clairs. Sans doute légèrement ondulés, comme les miens, je ne pourrais pas dire.

Pour sa barbe, j'ai remarqué quelque chose d'étrange chez lui. Plus il semble aller bien, plus il à tendance à la laisser pousser et à en prendre soins mais, il suffit d'une petite rechute pour qu'il rase tout au millimètres près. Comme si c'était une sorte de besoin d'avoir encore le contrôle sur quelque chose. Quand je vois les changements je ne dis rien, je ne veux pas intervenir là-dessus.

Ses yeux, ça, il les tient aussi de son père. Un beau bleu clair, de ceux dont on à toujours l'envie de les regarder. Comme sa mâchoire bien définie. Il reçoit parfois des compliments dessus, mais il ne sourit pas. C'est devenu bien rare pour lui, tout ça.

Sa carrure lui vaut une certaine force, elle aussi. Il a des épaules larges dont il semble bien fier, une musculature qu'il entretient toujours pour occuper ses journées encore bien vides.
Il n'aime pas trop parler de ça, mais il a quelques cicatrices sur son corps. Rien qui aurait pu engager son pronostic vitale mais je n'ai jamais su à quoi elles étaient due cependant toutes datent de la même période de sa vie : La Tchétchénie. Peut-être des éclats d'obus, des balles, des coups de couteaux... Je ne sais pas trop. Il s'énerve vite lorsque le sujet est abordé alors je reste muette là-dessus.

Ses vêtements se résument à des teintes sombres, souvent achetés en friperie ou alors il les reçoit de ses proches. Il n'est pas du genre à faire les magasins et à remplir ses armoires, il se contente du minimum. Il semble privilégier la simplicité et le côté pratique au style, du coup il rentre plutôt bien dans le moule de la société, au fond.



   Caractère
   
Ivan est souvent perçu comme quelqu'un de distant et d'une froideur émotionnelle assez prononcée. En effet, il ne porte que très peu d'intérêt aux relations sociales et évite toute situation pouvant le mener à un quelconque attachement. Il dira que c'est dû au changement brutal de pays, des différences culturelles et du manque d'intérêts communs qui provoque ce type de réactions de sa part. La réalité ? C'est sans doute juste une peur intériorisée depuis tout petit et, comme il ne sait pas exprimer ses émotions, il les camoufle du mieux qu'il peut. Il ne rechigne pas sur des échanges basiques, surtout si il peut tirer quelque chose de cette conversation, comme un peu de vocabulaire ou des informations intéressantes, mais les rencontres lui faisant un peu peur, il reste surtout sur ses gardes.

Doué d'un bon fond et ayant connu la misère, il ne restera pas les bras croisés s'il remarque que quelqu'un est dans le besoin, peu importe la situation. Ivan n'ayant que peu l'habitude de parler japonais il va peut-être bégayer un petit peu au début mais rien de bien grave, sa confiance en lui fera le reste ou, du moins, il l'espère fortement. Il reste un bon gars en somme, même si il préfère se préoccuper de sa propre vie tout de même.


Ayant côtoyé le milieu militaire pour un temps, il a développé une certaine rusticité. Il s'adapte vite aux situations tant que cela ne réveille pas ses vieux démons qu'il a tenté au mieux d'enterrer au fond de sa mémoire. Parfois des réflexes reviennent, des mots jaillissent et des actes suivent sans qu'il en ai réellement conscience. Ça fait malheureusement pour lui partit du contrat qu'il n'a jamais signé.

C'est d'ailleurs cela qui a fait fuir bon nombre de ses tentatives de conquêtes amoureuses. Il ne perd pas espoir, le bougre, même si ça reste dur de l'accepter :
« À la guerre comme à la guerre », comme il le dit si bien.

Amoureusement parlant, Ivan à tendance à plus rechercher la stabilité et le confort d'une vie commune même si, au fond, cela l'effraie un peu. Il préfère largement, ou du moins, il espère arriver à construire une relation durable et agréable à vivre plutôt que d'enchaîner les petites « conquêtes ». D'ailleurs, il n'a jamais été doué pour ça, même si sa plus longue relations n'a été que de trois semaines. Le russe s'étant toujours fait largué rapidement, il n'a au final que peu d'expérience dans le domaine.

Concernant ce qui peut le faire sortir de ses gonds, Ivan est plutôt solide même si deux choses peuvent lui faire péter les plombs facilement : Le fait d'attaquer verbalement ou physiquement sa mère ou bien aborder le sujet de la guerre. Il y reste extrêmement sensible malgré les années et le stade du silence n'ayant pas encore été franchi il est de moins en moins apte à en parler, même si cela tient bien plus d'une profonde tristesse que de réelle colère.


S'il y a bien une chose qui le détend à coup sur c'est le chant et la cuisine. Ce sont ses deux « thérapies », comme il les appelle. Rapide et efficace pour se changer les idées, de même que la cuisine à au moins le mérite de faire profiter sa mère d'un peu de repos.

De toute manière, tant que sa mère va bien, rien ne semble pouvoir l'ébranler. Elle est un petit peu devenue la seule personne chère à ses yeux, surtout depuis leur arrivée au Japon. De même qu'elle semble être la seule à le comprendre malgré sa tendance à minimiser les émotions de son fils.



   
Derrière l'écran


   
Votre pseudo : SPF. Sans Pseudo Fixe. :(
Votre âge : 24 ans
Comment avez-vous découvert le forum : Grâce aux Root-top
Vos remarques/suggestions : Tout me semble bien ici, je n'ai rien à redire!
Petit mot de la fin : J'espère ne pas avoir fait de bourde dans le code..?
   


   
:copyright:️ codage par Mini BN sur Never Utopia

   


Dernière édition par Ivan Morozov le Mer 9 Mar - 14:41, édité 1 fois
Alexander Reynarsson
Alexander Reynarsson
Messages : 188
Age : 30
Re: Ivan Morozov Jeu 10 Mar - 10:26



Bienvenue et félicitations !


Eh bien... L'a pas eu une vie facile le pauvre Ivanou...  Ivan Morozov 1f62d J'espère vraiment qu'il pourra prendre un nouveau départ à Kumoru et aller mieux ! J'ai hâte de suivre ses aventures en tout cas ! Merci aussi pour les corrections que tu as apportées à ta fiche, elle est puuuuurfect maintenant ! ♥ Donc... Je t'annonce que tu es validé ! Ivan Morozov 1058148283

Pour bien commencer, voici des liens qui te seront utiles :

♦ Pour poster ton carnet d'adresses, c'est par ici -> Clique !
♦ Pour recenser ton avatar, c'est dans ce sujet -> Clique !
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Je te souhaite encore une fois la bienvenue sur le forum et j'espère que tu passeras un bon moment parmi nous avec ce personnage ! Love sur twa !  Ivan Morozov 2851616053
Ivan Morozov
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