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x and/or y

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Luna Toshisaki
Luna Toshisaki
Messages : 1
x and/or y Ven 3 Juin - 2:43

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ルナ俊先


Informations générales
 
Âge et date de naissance : 21 ans, née le 10 septembre 2000
Genre : féminin, mais elle ne le vous dira jamais
Orientation sexuelle : pansexuelle
Pays d'origine : japon
Profession : joueuse professionnelle de jeux vidéo
État civil : célibataire
Groupe : shisso, ses bons résultats font d'elle un des joueurs les mieux payés de la scène mais elle ne vit pas dans l'opulence pour autant
Avatar : shiho hinomori - project sekai



Histoire
 
D’aussi loin que tu te souviennes, tu as toujours eu une manette dans les mains.

Ton père est entrepreneur et ta mère architecte : ils ne passent pas énormément de temps à tes côtés, et les jeux vidéos sont un moyen facile de te tenir occupée. Ils ne te manquent donc pas particulièrement, parce que tu ne t’ennuies jamais. Tu as tout de même la chance d’avoir des parents qui prennent bien de soi : lorsqu’ils ont l’occasion de passer du temps avec toi, tu es gâtée et ne manques pas de câlins. Lorsque ta mère te dépose à l’école, tu peux lui parler enthousiasment d’un rêve idiot que tu as fait ou de ton dernier exploit dans un jeu d’éveil et elle répondra toujours, même si elle ne comprend pas.

En bref, on pourrait croire que tu as vécu dans une solitude permanente – et c’est facile de penser ça, car tu avais du mal à te faire des amis. Parce que tu étais du genre à te mettre à fond dans ce que tu aimes, dès que tu trouvais quelqu’un qui partageait des points communs, tu ne pouvais pas t’empêcher de parler pendant toute la récréation : tu avais l’air arrogante à en savoir plus que les autres (et pourtant, tes notes étaient médiocres, l’école ne t’intéressait pas assez pour que tu priorises devoirs et révisions alors que tu pouvais lire des mangas et jouer aux jeux vidéo) alors les gens se distançaient de toi.

C’est lorsqu’un garçon un peu trop franc te le fait remarquer que tu décides d’arrêter de parler, trop gênée et triste d’apprendre que c’est ta passion qui ruine ta vie scolaire. Bon. Tu décides de te concentrer sur les jeux vidéo. Tes parents ne sont pas content de voir tes notes catastrophiques, mais lorsque tu commences à participer à des tournois en ligne de jeux de combats et que tu gagnes plus que l’argent de poche qu’ils te donnent, finalement ce n’est pas si grave. Pour la forme, ils te demandent quand même d’obtenir des diplômes – après on verra si être bon aux jeux vidéo rapporte mieux qu’aller à l’université.

Tu te rends régulièrement à des petits tournois locaux ou des événements exceptionnels aux alentours de Tochigi et à force de tout gagner à seulement quinze ans, tu commences à avoir une petite réputation auprès de certains joueurs au lycée. Ah, c’est maintenant qu’on veut que je déblatère pendant dix mille ans, pour donner des conseils… Un peu désabusée, tu te laisses quand même approcher parce que ça fait du bien, de parler à des gens dans la vraie vie, même s’ils le font par intérêt.

« Trop bien, une meuf qui sait jouer aux jeux vidéo pour une fois !
– ... »


Tu n’avais même pas fait attention, que tu étais une fille, jusqu’à-ce que ce soit des mecs clairement puceau et en manque qui te le fassent remarquer en tournoi – que ce soit pour te faire des remarques dégueu sur ton physique ou juste croire que tu triches parce que tu es sensée ne jouer qu’aux Sims. Ça te rend un peu triste, mais tu sais qu’au final c’est juste des mauvais perdants. En grandissant, tu réalises que les tournois ne rapportent pas tant que ça – et que c’est surtout des structures professionnelles qui payent les joueurs. Il faut jouer, par contre. Devant plein de gens. Si ça se trouve, tu es à chier, et c’est juste tes tournois locaux qui t’ont fait croire que tu avais un talent.

Tu n’as que dix-sept ans, mais tu te forces à prendre un hôtel loin de ta ville natale pour faire tes preuves (ou potentiellement devoir immédiatement poser la manette et te forcer à travailler à l’école) – tes parents ne t’accompagnent pas car occupés et franchement pas si intéressés, bien qu’ils te soutiennent. Et ils ont raison, car même si tu ne gagnes pas faute au meilleur joueur étant présent, tu atteins une honorable huitième place parmi une petite centaine de joueurs. Tu as réussi à battre plusieurs joueurs bien plus expérimenté que toi, et ceux qui t’ont battu t’ont donné des conseils. Un peu gênée, tu acceptes qu’on ne te juge pas comme arrogante car prise de passion par ce que tu aimes. Parler de frame data ou utiliser des termes du jargon de la scène, c’est vrai que ça doit être énervant pour des gens qui n’ouvrent le jeu que pour s’éclater entre amis. Entre personnes qui respirent le jeu et veulent en vivre, c’est un peu différent, très satisfaisant et surtout – tu sens une vague de bonheur que tu n’as jamais eue avant.

Cette huitième place t’offre un petit dix-mille yens, ce qui est une somme considérable pour une lycéenne. Tu essaies d’être contente, mais il y avait plein d’autres joueurs de ton niveau voire un peu plus au dessus qui étaient à peine plus âgés que toi – tu n’arrives donc pas à célébrer et restes frustrée. Alors tu continues de jouer. L’autre débile de meilleur joueur du Japon, tu le détruits quand tu veux, il faut juste jouer. Tu enchaînes tournoi sur tournoi. Tu te déplaces à travers tout l’archipel en compagnie d’autres joueurs que tu as rencontré. Tu sèches tellement de cours et fais tellement de nuits blanches que c’est impossible pour toi de réussir tes examens – tant pis, pas besoin de finir le lycée pour gagner des tournois.

Tu fais souvent des top huit. Puis après des top cinq. Parfois des top trois. Et c’est après ton premier top deux que tu reçois enfin un message d’une structure qui veut se développer dans les versus fightings. Quoi de mieux qu’une meuf de dix-huit ans qui a raté ses examens parce que trop dédiée au training comme début hein ? La mention du fait que tu sois une fille dans le mail te fait un peu tiquer, mais tu acceptes tout de même parce que tu arrêteras de perdre de l’argent en billet de trains et hôtels. Et la structure a déjà quelques résultats dans d’autres jeux, donc ce n’est pas complètement honteux de recevoir une invitation de leur part.

Bizarrement, être sponsorisée te libère d’un poids, et c’est peu après que tu arrives enfin à tenir tête à des grands noms – jusqu’à en devenir un toi-même.

Tochigi, c’est bien, et tu aimes tes parents et les remercies de t’avoir permise de t’épanouir dans ce milieu insolite et qu’ils ne connaissent pas bien, mais tu ne peux pas te permettre de rester dans ta ville natale plus longtemps, qui commençait à devenir un hôtel comme un autre. Tu décides d’emménager à Kumoru lorsque tu atteins les vingt ans, désormais majeure. Tu promets à papa et maman de revenir les voir après avoir gagné un tournoi avec tous les meilleurs joueurs du monde – tu en as déjà battu quelques uns, mais ce n’est pas en restant chez toi que tu pourras devenir la meilleure.



  Apparence
 
Si ce n’était pas pour tes yeux bridés et ta petite taille, il serait compliqué de savoir que tu es japonaise. Tes parents ne savent pas d’où sortent tes yeux verts – peut-être d’il y a plusieurs générations, et les cheveux que tu as décolorés peuvent être mal vu au Japon, mais tu t’en fiches. Tes cheveux sont courts, cela fait plusieurs années que tu les coupes parce qu’ils te gênent et tu as franchement trop la flemme de les brosser tous les jours – parce que tu te lèves souvent en retard, alors il t’arrive de ne pas te coiffer du tout. Quelques épis par-ci par-là t’accompagnent souvent, mais lors d’événements importants, tu essaies de faire attention.

Tu n’es pas là pour décrocher le poste le plus élevé d’une société en bourse, alors tu t’habilles comme tu veux. Plusieurs piercings décorent tes oreilles et tes doigts sont souvent accompagnés de chevalières que tu enlèves seulement en compétition. Tes vêtements sont amples et confortables, mais restent assortis. Souvent des shorts en été, et pourtant tes jambes restent pâles parce que tu ne bronzes pas facilement, et tu n’aimes pas aller à la plage, détestant le touché du sable. Tu attrapes facilement chaud et portes très peu de vêtements longs – mais toujours assez pour ne pas montrer trop de peau, tu restes un peu timide.

Ta voix et tes traits sont la seule chose qui montrent vraiment que tu es une fille. Certaines filles sont complexées de leur poitrine – de ton côté, tu étais contente qu’on se moque de toi au lycée, qu’on essayait de te faire croire que tu n’avais pas encore passé la puberté. Ton petit mètre cinquante-trois est ridicule mais ton poids l’est encore plus – tu as du mal à manger et te forces à manger tes cinq fruits et légumes, ce qui te vaut un maigre quarante kilos. Combiné avec un manque de passion pour le sport, tu es très faible et quelques malaises sont vite arrivés lors des saisons chaudes, surtout dans des salles non climatisées réunissant plusieurs centaines de personnes.

Tu n’aimes pas qu’on te rappelle que tu es une fille. Tu n’en es pas au stade où te regarder dans le miroir te dégoûte – mais tu as tendance à ne jamais dire que tu en es une. Dans un milieu qui est et sera probablement toujours sexiste, tu as pris l’habitude de te taire et juste faire ton chemin, parsemé d’insultes par des mauvais perdants, que tu as appris à ignorer. Tu es trop connue pour pouvoir prétendre être un homme mais essaies de garder le secret le plus longtemps possible. Malheureusement pour toi, ‘Luna’ n’est pas le prénom le plus neutre qui existe, et tu n’as pas eu l’intelligence de trouver un pseudo en ligne.



  Caractère
 
Pas d’expressions, pas de pop off, juste un « gg mec » quand tu gagnes. Tu as l’air nonchalante devant la caméra, presque même méprisante. Ton ton est plat, tu es mécanique et minutieuse, on dirait un robot. Puis, silencieusement, tu reprends ton sac et ta manette pour aller chercher de quoi te rafraîchir – il fait chaud, dans cette pièce. Tu es intimidante, et pourtant, tu ne fais qu’un mètre cinquante-trois.

Tu es obligée de forger une image cool. Tu es obligée de faire peur. Parce que tu ne veux pas qu’on te marche sur les pieds, qu’on te réduise à ce que tu es dans la vraie vie. Devant des centaines de gens, tu es silencieuse, tu te contentes de gagner et d’afficher fièrement le maillot de ta structure. Tu sais que certains nouveaux ont peur de toi, parce que tu écrases les joueurs qui participent pour la première fois sans vergogne. Tu n’as aucune pitié, tes yeux ne quittent pas l’écran et tes doigts martèlent ta manette abîmée en oubliant tout ce qu’il y a autour. Certains te trouvent cruels, parce qu’ils ne savent pas que lorsque les caméras s’éteignent, tu leur expliques ce qu’ils peuvent améliorer.

Fin de journée – tout le monde remballe, et tu rejoins un groupe particulier de joueurs, avec qui tu joues depuis que tes débuts à Tochigi. Ils font partie des rares gens à savoir que tu n’es pas qu’une machine à gagner, et qu’il y a, surprenamment, une personne derrière ce qui semble être une Intelligence Artificielle. La vérité est que tu as du mal à parler aux inconnus normalement parce qu’au final tu n’as pas parlé à beaucoup de monde dans ta vie si ça ne tournait pas autour de ton jeu. Tu es beaucoup plus douce et agréable envers eux, il t’arrive même d’éclater de rire lorsque vous parlez. Tu éclates même souvent de rire – parce que tu es bonne cliente et qu’un jeu de mot idiot suffit à éclairer ton visage.

Ce visage doux et agréable, il est très difficile à atteindre. Tu es distante avec la plupart des gens – et plus particulièrement ceux qui ne te connaissent qu’à travers tes résultats de tournoi et les réseaux sociaux. Les seules fois où on t’a accosté à l’école, c’est quand on a appris que tu étais forte aux jeux vidéos. Tu aimerais bien qu’on te parle parce que tu aimes d’autres trucs comme… les jeux pas de combat, et les mangas. Bon, tu t’es tellement concentrée sur le jeu vidéo que tu n’as pas développé d’autres centres d’intérêts, bien trop secondaires et t’empêchant de plus d’entraîner. Aujourd’hui, tu t’es libérée de ce cercle vicieux toxique et découvres lentement qu’il y a vraiment d’autres trucs que les mangas et les jeux vidéo.

Ce cercle vicieux, il s’est développé parce que tu es mauvaise perdante. Une très, très mauvaise perdante. A force de jouer en public, tu as réussi à ne plus te mettre à pleurer en perdant (il est très rare qu’on te batte de toute façon), mais tu as déjà cassé des manettes ou même des affaires chez toi. Si tu aimais cette partie de toi dans le passé parce qu’elle te permettait de repousser tes limites (et accessoirement parce que ce n’est pas toi qui en payait les frais), tu as aujourd’hui du mal à supporter ces sautes d’humeurs. Ce n’est pas en piquant une crise que tu vas pouvoir refaire la partie et soudainement gagner – tu en es parfaitement consciente. C’est sûrement un reste de vivre dans une famille aisée : puisque tu avais tout tout de suite, tu n’aimes pas lorsque quelque chose ne se passe pas comme prévu. Donc tu jouais. Encore et encore et encore… C’est seulement lorsque tu as dû te faire opérer pour un syndrome du canal carpien à dix-neuf ans que tu as réalisé qu’il fallait peut-être se calmer.

Tu aimerais bien faire autre chose que des jeux vidéo, mais tu n’arrives pas. Certes, tu adores, et tu es douée, donc autant mêler l’agréable à l’utile. Mais en vingt-et-un ans, tu n’as fait que ça – tu n’as trouvé que ça en activités où tu es douée. Tu as essayé, pourtant : tu avais des notes catastrophiques en art plastique, tu n’arrives pas à aligner deux notes de musique et ça ne t’a pas pris longtemps avant de comprendre que le seul sport que tu peux pratiquer, c’est l’e-sport. Des fois, tu es frustrée – mais cette frustration disparaît dès que tu soulèves un trophée. Tu en as soulevé des dizaines aujourd’hui, mais c’est l’euphorie après avoir gagner contre les plus gros joueurs du pays qui te maintient en vie.



 
Derrière l'écran


 
Votre pseudo : eliss
Votre âge : 21 ans
Comment avez-vous découvert le forum : top site je crois
Vos remarques/suggestions : oui
Petit mot de la fin : luna existe parce que j'arrive pas à devenir fort à smash bros j'ai envie de péter un cable (elle joue corrin et minmin)(je joue ness). ah oui au fait mes pronoms sont iel
 


 
:copyright:️ codage par Mini BN sur Never Utopia

 
Eiji Watanabe
Eiji Watanabe
Messages : 20
Age : 25
Re: x and/or y Ven 3 Juin - 12:15

La bienviendue à toi :D
Quel tempérament dis donc

(et quels accords tu utilises avec iel ?)
Ivan Morozov
Ivan Morozov
Messages : 8
Age : 38
Re: x and/or y Mer 8 Juin - 12:15

Bonjour et bienvenue à toi!
J'aime beaucoup ton personnage, autant pour son caractère que le côté « revers de la médaille » qui semble vraiment intéressant tout comme parler du sujet de la misogynie dans le monde de l'E-Sport est important. En tout cas, j'ai hâte de lire tes futurs RP!
Contenu sponsorisé
Re: x and/or y

x and/or y
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